Peintures et collages faits dans l'atelier de Fontenay sous Bois
mercredi 10 janvier 2024
Les ou l' aventure extraordinaire du rapt de la Rame RAPP/RATP.
Au parc des carrières aujourd'hui ; Rigolliens et rigolliennes se prélassent, des catacombes au cataplasme il n'y a qu'un pas mais la mou tarde a venir.
Fine
(moutarde)
* Adèle.
un vrai p'tit titi de la butte, avec son p'tit nez en l'air, ses deux grands yeux plus clairs que la mer, elle faisait rien du soir au matin qu'des culbutes dévalant du haut en bas avec le petit gars du tabac
*Le plan bleu
La diazographie est un procédé de reproduction de plans, en bleu sur fond blanc basé sur l'ammoniaque. Le transfert de l'original vers la copie se fait par contact. Ce procédé a été utilisé durant le xxe siècle pour effectuer notamment les copies de plans d'architecture ou de dessin industriel. Il est maintenant tombé en désuétude mais renaît pour cette BD.
Étude de sujets :
Les tunnels RAPP.
Contexte historique
Dans notre belle ville de Fontenay-sous-Bois , le gypse a été king . Il a été exploité pendant plusieurs siècles. Les premières traces des carrières remontent à 1235. Largement exploité sous Louis XV, le site connaitra son apogée vers 1900 avec des galeries sur trois niveaux. Le plâtre de Fontenay fut ainsi utilisé dans les environs pour les moulures et enduit des maisons.
1918 la jeune Adèle* se rend à la gare du Nord pour y intercepter un rigollot musicien, mais la gare est envahie par des tentacules ! Au même instant une rame disparaît dans le tunnel de la ligne 1.
En 1928, les carrières RAPP de Fontenay doivent fermer car le terrain est trop fragilisé.
Un wagon du RAPP y est resté entreposé
Le terrain fut alors laissé plus ou moins à l’abandon. Dans un premier temps il reçut les terres extraites des travaux de prolongation de la ligne n°1 de la porte de Vincennes au château du même nom. Par la suite, il servit de décharge publique.
Pendant plus de 80 ans, ce terrain resta inexploité, jusqu'une fameuse rame celle de la RAPP réapparaisse: "la riGolote" victime d'une affreuse balafre et longtemps attendu .
Pourtant dès 1933, lors d'un conseil municipal, le maire Victor Lespagne et ses adjoints émettaient le voeu de la création d'une station de métro aux Rigollots. Ils le renouvellent un an plus tard mais avec, cette fois-ci, un argument de taille : un tronçon de la ligne 1, venant du Château de Vincennes vient d'être construit pour les JO de 1937, et les terres du tunnel sont évacué dans les carrières pour les combler. Acheminant les rames jusqu'à l'atelier de réparation du Métropolitain, situé rue Jean-Jacques Rousseau, notre rame est stocké pendant des années attendant le jours si attendu des Rigolients (habitants des rigollots ayant mutés a force de cataplasme à la mou-tarde) le jour de la prédiction arriva .
Pourtant dès les années 90, lors de conseils municipaux une nouvelle demande devez débouchées sur uns station.
Une enquête démarre dès 1918.
L'inspecteur des mines est sur le terrain ':
"Adèle ! ta maman t'appelle !
Veux-tu rentrer, viens vite à la maison
Adèle ! ta maman t'appelle, tu n'auras donc jamais l'age de raison !
Si tu n'as que l'envie d'aller t'amuser avec les garçons,
Tu verras dans la vie, que d'courir ainsi, c'est pas des façons !!
Mais qui est vraiment Adèle ?
Trouve dans chaque dessins une partie de l'énigme.
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